Voyageur infatigable, il a raconté son périple à vélo en Amérique du Sud.
Chercher un bout de conversation au bout du monde, pourrait être la devise de Guy Geoffrenet. Dès l’âge de 16 ans, il a embarqué sur un cargo de la marine marchande pour faire plusieurs fois le tour du monde. Et ne s’est jamais arrêté de le refaire dans les cinquante ans qui ont suivi. À vélo, en voilier, en train, en bus ou en voiture, il a parcouru les cinq continents entre quelques boulots alimentaires à Paris.
Ce n’est que dans l’aventure que certains arrivent à se connaître, à se retrouver, disait Gide. Des aventures, Guy Geoffrenet en a connu des milliers. Il est venu en raconter quelques-unes samedi soir 4 octobre, à une quarantaine de personnes dans l’espace culturel.
Son dernier voyage a porté le public vers l’Amérique du Sud sur son petit vélo pliable, lui-même tout un programme d’ingéniosité technique et capable de le balader par tous les temps, avec ses 40 kilos de bagages.
Parti de Buenos Aires, en Argentine il a gagné l’extrême sud de ce continent sur le détroit de Magellan, à Punta Arenas, au Chili, avant de remonter lentement en 284 jours vers le canal de Panama. Traversant la Pampa, la Terre de Feu, la Patagonie, la cordillère des Andes et l’Amazonie, il a fait de multiples rencontres s’émerveillant, candide, de la gentillesse de tous et de la beauté des paysages.
« Mon rêve, dès l’enfance, a été de voyager et d’aller à la rencontre des autres. Je n’ai jamais été déçu car ces rencontres ont toujours été extraordinaires », s’exclame Guy Geoffrenet. Le conseiller municipal François Weil-Picard avait ouvert la soirée en rappelant les origines bien locales de ce bourlingueur infatigable. Simone Rosier et Robert Geoffrenet, ses parents tous deux nés à Pierrefitte sont issus de familles bien connues dans la région. L’élu a évoqué la figure du cousin du voyageur, Dominique Geoffrenet, maire de La Bussière. Et, plus encore, la mémoire de la tante de Guy, Bernadette Ramond, récemment décédée et qui a servi, avec un indéfectible dévouement la ville de Châtillon, toute sa vie. Elle aussi, avec son mari Jean, a beaucoup voyagé mais à travers les récits de milliers de campeurs venus de partout sur les rives de Loire raconter leurs périples.
Les voyages de Guy Geoffrenet ne sont pas finis. Sa soif de découvertes, de nouveaux horizons sont sans limites comme son exposé qui a eu du mal à s’achever, submergé par un flot de détails parfois inutiles. Ses photos illustraient les rencontres avec de multiples profils de gens curieux et bienveillants mais aussi de moutons mérinos, d’orques, de phoques et de lieux improbables comme cet hôtel datant de 1820 en Bolivie qui a accueilli les pilleurs de banques, Butch Cassidy et Sundance Kid, alors en cavale !
Guy Geoffrenet, un sympathique bourlingueur candide et bavard.
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