Commémoration de l’Armistice du 11 Novembre 1918

Défilé en ville, musique, drapeaux, discours, la tradition a été respectée.

La signature de l’Armistice le 11 novembre 1918 à 5 heures du matin dans un wagon stationné dans la forêt de Compiègne a mis fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Cette 107e commémoration de l’Armistice à Châtillon a débuté devant la mairie. Traversant la ville, le cortège, mené par l’Union musicale, était suivi par les sapeurs-pompiers, la gendarmerie, les porte-drapeaux, les anciens combattants, le premier adjoint Vincent Gitton, les élus et par de nombreux Châtillonnais. La foule s’est dirigée vers le monument aux morts où les attendaient les élèves de l’école primaire avec leur enseignante, Sabine Le Goff.

Après le dépôt des gerbes par Vincent Gitton et Philippe Debenath, le moment des discours est arrivé.

Mathilde Guernier, une ancienne élève du collège a lu un texte émouvant dont voici un extrait :

« Aujourd’hui, comme chaque 11 Novembre, notre commune se rassemble pour se souvenir. Pour rendre hommage à celles et ceux qui ont donné leur vie, il y a plus d’un siècle, dans cette terrible guerre qu’on appelait “la der des der”, même si elle ne le fut pas.
Le 11 novembre 1918, les armes se sont enfin tues. Mais avant ce silence, il y eut le fracas des obus, la boue, la peur, les larmes, et des millions de vies fauchées avant même d’avoir commencé. »

Philippe Debenath, président de la FNACA a ensuite lu le message de l’Union française des associations de combattants et des victimes de guerre (UFAC).

Extrait :

« Aujourd’hui, nous commémorons, dans toutes les villes et dans tous les villages de France, la signature à Rethondes de l’Armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918.
Après le conflit, partout ou presque partout, ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, véritables sentinelles de la mémoire qui nous rappellent les sacrifices et les souffrances endurés par nos aînés. »

Le premier adjoint, Vincent Gitton, a clos la cérémonie par la lecture des messages de Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens combattants, et d’Alice Rufo, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens combattants.

Extrait :

« Le 11 novembre, la France écoute battre son cœur. Elle se recueille devant les noms de ceux qui ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Elle se rassemble pour commémorer la victoire et célébrer la paix.

C’était il y a 107 ans. Au fracas des armes succédait le silence des plaines dévastées de Champagne, des vallées de la Meuse, des forêts d’Argonne.

Ce silence portait le poids immense de ceux qui étaient morts, durant quatre années, dans les grandes batailles, couchés sur le sol ou ensevelis sous la boue.

Un million quatre cent mille soldats “tombés au champ d’honneur”, autant de familles meurtries. Quatre millions de blessés et de mutilés. Et parmi ceux apparemment indemnes, combien de nuits hantées par des terreurs sans fin. Chaque année, devant les monuments de nos communes, les générations se rejoignent.»

Après la minute de silence et un ultime morceau de l’Union musicale, le cortège a repris le chemin de la mairie.

Les enfants ont reçu sur le parvis, des bonbons distribués par les élus, accompagnés de beaux morceaux de l’Union musicale dirigée par Francis Charbonneaux. Le verre de l’amitié a clôturé ce moment de recueillement et de partage.