Chaque 25 septembre doit être un rappel de l’engagement des Harkis et des autres supplétifs de l’armée française pendant la guerre d’Algérie.
Devant le Monument aux morts, l’adjointe Catherine Letonnelier a lu le message de la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Mirallès.
Ne pas oublier l’engagement de ces hommes au service de la France dans cette période troublée de la guerre d’Algérie motive cette commémoration.
Tel est le sens du message dont voici un extrait :
« Longtemps dans notre histoire nationale, la voix des Harkis et des autres supplétifs de l’armée française de la guerre d’Algérie a résonné dans le silence. En ce 25 septembre, nous sommes à nouveau réunis pour revenir sur ces années d’ignorance et, à défaut de pouvoir les effacer, contribuer à les dissiper.
L’histoire des Harkis a nourri une mémoire douloureuse et lancinante car elle est tissée d’abandon, de relégation et d’oubli. C’est une histoire qui se découvre encore, qui heurte, qui choque, qui laisse interdit, quand on constate à quel point la France a pu manquer à sa parole et la République à ses promesses.
L’histoire des Harkis, c’est d’abord l’histoire d’un engagement, celle de soldats au service d’un pays dont ils attendaient tant. Ils se sont engagés dans les montagnes de Palestro, dans le Constantinois, dans les Hauts Plateaux et ailleurs en Algérie. Avant eux, leurs pères avaient combattu l’envahisseur nazi en Italie ou dans le sud de la France. Leurs grands-pères s’étaient déjà illustrés sur les champs de bataille de la première guerre mondiale ».