Une foule dense a dansé à l’espace Gitton le week-end dernier.
Plus de mille personnes. Le 22ème festival Strange a réuni les amateurs de rock venus de toute la région. L’association l’Artscène, ses bénévoles et son président , Germain Berton, avaient le sourire samedi soir. Leur programme pour les deux soirs du festival a conquis les festivaliers. Vendredi soir, c’était très rock et samedi soir plus varié. Les 75 bénévoles ont travaillé dur depuis le mardi d’avant pour préparer les soirées, organiser la restauration et les buvettes, assurer une sécurité maximum pour accueillir les plus de mille personnes.
Jean, un bénévole, présent au festival depuis quinze ans revient chaque année car « L’ambiance est chaleureuse et le travail partagé dans la joie pour faire de ce festival une grande fête ». Cette année, une fois encore, le pari a été tenu et tout a bien marché. Les sécurités civile et privée ont fait le boulot et veillé à la sécurité de tous.
« Nous tenons beaucoup à développer les liens entre les acteurs locaux, les artistes et les associations », insiste Anna Dubaniewicz, la secrétaire d’Artscène.
Les spectateurs ont écouté avec passion vendredi soir des groupes aux univers différents. Les excités un groupe punk bien connu localement qui a participé au premier festival à Santranges en 1999. Banane Métalik, un groupe rock et punk a envouté le public. En interplateau, le groupe Hélianthème et sa musique celtique ont entrainé les festivaliers dans des rondes endiablées.
Samedi soir, une foule encore plus nombreuse que la veille a rassemblé plus de familles qui ont applaudi Broussaî, une des formations phares du reggae français. Le groupe Spoink, originaire de la banlieue parisienne, a improvisé de la musique électronique. Un grand succès.
Ce festival aussi attendu qu’incontournable reste l’évènement phare de Châtillon en août.