De nombreux Châtillonnais ont suivi la cérémonie en présence de la députée Constance de Pélichy.
Le premier adjoint au maire, Gérard Galfano, a présidé cette commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale suivie par la députée de la circonscription, les élus de la commune, les anciens combattants, les porte-drapeaux, les sapeurs-pompiers, la gendarmerie, l’Union musicale, le lieutenant-colonel Alexandre Maylié, et de nombreux habitants de la commune.
Devant le monument aux morts, le premier adjoint a lu un message ministériel :
« C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».
Constance de Pélichy, dans son allocution, a rappelé le courage des anciens combattants en insistant sur les notions fondamentales que représentent la paix et la tolérance.
Mathilde Guernier, une ancienne élève du collège Pierre Dézarnaulds a clos les prises de paroles en lisant un extrait d’un poème de Jacques Hubert Frougier :
14-18, folie meurtrière :
« Ils tombaient un à un
Fauchés par la mitraille,
De la Marne à Verdun,
Au cœur de la bataille,
Partout des trous de bombes
Partout des trous d’obus
Comme la fin d’un monde
Qui leur tombait dessus.
Ils ont pleuré de joie
Le jour de l’armistice
Quand enfin arriva
La fin de leur supplice.
Après un grand silence,
Les cloches de la paix
Dans le ciel de France
Se mirent à sonner.
14-18, C’était la Grande Guerre.
14-18, C’était la der des ders.
Mais cette Grande Guerre
Ne fut pas la dernière.»