Le réveillon est une coutume qui date de Jules César.
Certains l’attendent avec impatience. Pour d’autres, c’est une plaie. Le réveillon reste cependant une occasion de festivités majeures à travers le monde. Et, à Châtillon, Jean Hurtu et son équipe l’organisent chaque année au centre socio-culturel avec grand succès.
Quelle est l’histoire du réveillon ?
En l’an 45 avant Jésus-Christ, l’empereur Jules César a crée le calendrier julien qui débutait le 1er janvier chaque année. Mais ce n’est qu’en 1582 que le pape Grégoire XIII fit adopter le calendrier julien en le baptisant calendrier grégorien.
Cette réforme papale visait à corriger les décalages saisonniers et à aligner les fêtes chrétiennes sur les saisons astronomiques. Grégoire donna le nom du pape Sylvestre au 31 décembre. Car ce prélat, mort le 31 décembre 335, fut le premier pape à pouvoir vivre librement sa foi sous le règne de l’empereur romain Constantin, converti au christianisme.
Néanmoins, jusqu’à la fin du Moyen-Âge, des différences notables existaient toujours entre les différentes régions du royaume de France car les événements religieux qui étaient privilégiés pour célébrer la nouvelle année n’étaient pas les mêmes partout. La Saint Sylvestre était parfois délaissée au profit de Noël (du temps de Charlemagne), ou de Pâques.
Finalement, c’est l’intervention du pouvoir d’État qui permit progressivement d’imposer une date uniforme pour tout le royaume dans les suites d’une décision déjà prise par Charles IX en 1564, bien avant Grégoire XIII.
Le 1er janvier n’est devenu, en France, un jour férié qu’en 1810.
Une tradition devenue universelle
Il n’existe sans doute pas de festivité au caractère plus universel aujourd’hui que celle qui célèbre le passage à la nouvelle année. Le calendrier grégorien a été adopté un peu partout dans le monde à quelques exceptions près. Et le Nouvel an, célébré par tous. Même en Chine où l’année nouvelle est aussi fêtée entre le 21 janvier et le 19 février, selon les années.
Quoi qu’il en soit, les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis pour partager des repas et moments ensemble.
Chaque pays a ses habitudes. En France, la tradition veut qu’on s’embrasse à minuit sous le gui alors qu’en Espagne, on mange douze grains de raisin pendant que s’égrènent les douze coups de minuit. Outre-Atlantique, les Colombiens et les Équatoriens brûlent des marionnettes faites de bois, de papier journal et de chiffons, garnis d’artifices pyrotechniques pour oublier les misères de l’an passé.
Le réveillon à Châtillon
Ils étaient une petite centaine à répondre à l’invitation de Jean Hurtu et le comité des fêtes. Dans une ambiance chaleureuse, ils ont mangé, bu et dansé avant de lever leur verre à minuit pour se souhaiter plein de bonheur les uns et les autres.
Une plaisir pour Jean Hurtu qui a rajouté, « C’est une grande joie de voir autant de personnes réunies pour célébrer ensemble le Nouvel An. La bonne humeur et les sourires de nos invités sont notre plus belle récompense »