Une gerbe a été déposée au monument aux morts par le maire Emmanuel Rat en présence de nombreux élus, des anciens combattants, des portes drapeaux, de Floriane Josseaume, adjudante-cheffe de la gendarmerie et du principal du collège, Olivier Jeulin.
Philippe Debenath, président du comité de la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie (FNACA), a lu un message dont voici un extrait : « Voici 62 ans, le cessez-le-feu a été négocié pour le 19 mars à midi (article 1 des Accords d’Évian) au terme de 89 mois de meurtriers combats ne ressemblant en rien à de simples opérations de police ou de maintien de l’ordre. Cette guerre a mobilisé près de 2 millions d’hommes dont la majorité du contingent (appelés, rappelés), militaires de carrière et contractuels. 30.000 sont morts pour la plupart à l’âge de 20 ans. N’oublions pas les milliers d’Algériens de tout âge morts aussi dans ce conflit ».
Catherine Bourgoin a également pris la parole pour lire le message de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire.
Extrait : « Parmi les journées nationales qui entretiennent la mémoire des conflits contemporains, le 19 mars tient une place singulière. Comme le 11 novembre, comme le 8 mai, il marque l’arrêt des hostilités. Pour les centaines de milliers d’appelés et d’engagés qui s’étaient succédés sur les rives sud de la Méditerranée, dans les montagnes de Kabylie, dans les gorges des oueds, pour ceux qui s’y trouvaient encore, le 19 mars fut d’abord un soulagement, l’espoir que les balles cesseraient de siffler ».
À la fin de la cérémonie, une minute de silence a été observée.