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La France et Châtillon ont commémoré le 105ᵉ anniversaire de l’Armistice de 1918 par une cérémonie aux Monuments aux morts. 

Ils étaient tous là. Élus, anciens combattants, sapeurs-pompiers, porte-drapeaux, gendarme, musiciens de l’Union musicale, enfants de l’école primaire et Châtillonnais, tous sont venus commémorer la fin de la Grande Guerre et honorer le souvenir de tous les soldats morts pour la France.

Le premier adjoint Gérard Galfano a lu le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre, chargée des Anciens combattants et de la mémoire. 

En voici un extrait, « Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la clairière de Rethondes, le maréchal Foch a apposé sa signature sur la convention dArmistice. Cinq ans déjà que Clemenceau a présenté lArmistice à la Chambre des députés, saluant lAlsace et la Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure terrible, à lappel du carillon des églises et des beffrois, dans le silence des canons qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des larmes de soulagement et de fierté ». 

Philippe Debenath, le président de la FNACA, a également prononcé un discours au nom des anciens combattants.  Après la minute de silence, l’Union musicale de Francis Charbonneau a accompagné une classe de CE2 qui a entonné une fière Marseillaise et le chant des Partisans dirigés par le professeur de chant Stéphane Deveau. Ensuite, une élève du collège, Mathilde Guernier et sa professeure Pascale Estienne ont lu plusieurs lettres touchantes écrites par des Poilus à leur famille.

Un long cortège mené par les enfants de l’école primaire, les musiciens, les pompiers dirigés par leur chef de centre, le lieutenant Bizot, les élus et la foule des habitants de la commune ont traversé la ville avant de regagner le parvis de la mairie. Là, l’Union musicale a encore offert de beaux morceaux de leur répertoire tandis que les élus distribuaient des friandises aux enfants.

Un moment d’émotion et d’union alors que résonnent, hélas,  d’inquiétants bruits de bottes et leurs cortèges d’horreurs aux confins de l’Europe et de la Méditerranée. 

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