Elle a traversé les siècles et retrouve toute sa beauté.
Un blanc immaculé recouvre les murs de cette chapelle séculaire. Entièrement restaurée, la chapelle dédiée au saint patron des chasseurs est enveloppée de murs en pierres apparentes et d’une couverture en tuiles du pays. Le portail, lui aussi très ancien, permet d’accéder à l’intérieur de cette petite chapelle. Au-dessus de l’autel, un vitrail, attribué à Charles Lorin (1866-1940), enchâssé dans une fenêtre rappelle la conversion d’Hubert qui a consacré sa vie à Dieu à la faveur d’une rencontre avec un cerf qui l’a convaincu de faire pénitence de ses péchés.
Les murs recouverts à la chaux comme le dôme et le bénitier consolidés l’ont été grâce au travail délicat des agents du service technique de la commune qui ont assuré l’ensemble de la restauration.
Une nouveauté cependant, l’installation de plots autour de la chapelle pour éviter le stationnement des voitures qui resteront près du château d’eau un peu plus haut. La pelouse qui enserre les murs, le petit banc de pierres blanches, le chemin garni de pavés en travertin qui dirige le visiteur vers l’entrée, donnent un air bucolique à l’édifice qui a pourtant une histoire tragique marquée des guerres de religion qui ont fait rage à Châtillon dans un passé lointain.
« Cette restauration, entièrement financée par la commune à hauteur de 50.000 euros, », précise le premier adjoint Gérard Galfano, « a été faite avec soin dans le respect de l’histoire de cet édifice religieux consacré à St Hubert qui est aussi le protecteur de l’environnement ».
Son inauguration officielle aura lieu le dimanche 6 octobre accompagnée des sonneurs de trompe de chasse.