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Les travaux de renforcement des sols ne sont toujours pas à l’ordre du jour du budget départemental.

Encore reportés. L’importance du coût de ces travaux, environ 500.000 euros, associée à la rigueur budgétaire imposée au Département par le gouvernement ralentit les prises de décisions par le Conseil départemental.

Trois hypothèses ont été retenues par le service des infrastructures du Département à la lumière des études biotechniques pour expliquer l’affaissement de la chaussée le 14 juillet 2023 à l’entrée nord du pont sur la RD50 :

  1. L’état des sols qui sont hétérogènes et contiennent des nappes d’eau et des zones décomprimées.
  2. L’existence d’une canalisation d’eau qui traverse la RD 50 à proximité du trou. Cette grosse canalisation était en mauvais état et connaissait des fuites qui ont été réparées immédiatement après l’affaissement. Ces fuites, sûrement anciennes, ont dû lentement fragiliser les sols à cet endroit.
  3. Les massifs d’ancrage du pont qui s’enfoncent à 40 mètres de profondeur. L’analyse de ces massifs et, donc, du pont lui-même, a montré qu’ils n’étaient pas impactés par l’affaissement. Ils sont donc heureusement exclus des travaux de renforcement des sols.

La canalisation réparée, il reste à renforcer les sols par injection dun liant hydraulique à base de coulis de ciment sur plus de 18 mètres de profondeur sur une centaine dendroits.

Il est à noter que malgré les pluies abondantes de ces derniers mois, le sol n’a pas bougé, ce qui est rassurant.

Ces travaux seront entrepris, mais quand ? Les premiers arbitrages budgétaires sont prévus au cours du premier trimestre prochain avant le vote du budget départemental qui aura lieu en mars 2025. Les travaux ne débuteront donc pas avant le second voire le troisième trimestre de l’année prochaine !

Les Châtillonnais sont donc contraints à la résilience et devront, plusieurs mois encore, circuler à très petite vitesse à l’entrée nord de leur pont.

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