Après Gien, elle a gagné Orléans où Bertrand Deshayes faisait partie de la haie d’honneur.
Une Flamme très suivie. Des milliers de personnes ont applaudi les 140 porteurs loirétains de la Flamme olympique qui se sont relayés, mercredi dernier, du Malesherbois à Sully puis de Montargis à Gien avant de gagner Orléans où le Châtillonnais Bertrand Deshayes et une haie d’honneur entouraient Mona Francis, championne d’Europe 2022 de para-triathlon, allumant le chaudron.
Le choix du nom des porteurs de la Flamme et de la haie d’honneur a été fait par les instances nationales, départementales ou locales. Bertrand Deshayes a ainsi été désigné par le conseil départemental pour son action au profit du rayonnement de la Loire.
À Gien, ils ont été 21 à porter la Flamme. Parmi eux, le Briarois Jules Taurinya qui s’était porté volontaire, a été tiré au sort, en janvier dernier, sur une des listes locales. Il avait, un an avant l’évènement, écrit une lettre de motivation exprimant son attachement aux valeurs de l’olympisme défendues par Pierre de Coubertin. Les porteurs choisis ont été ensuite invités dans les écoles pour raconter leur chemin et expliquer ce que représente la symbolique des Jeux olympiques.
En mars, la tenue de porteur a été remise à Jules avant une réunion au cours de laquelle était exposé le déroulement de la manifestation dans les rues de Gien, le 10 juillet.
Et le grand jour est arrivé. « La Flamme n’était pas très lourde » précise Jules, tout content d’avoir vu briller les yeux des gamins venus avec leur famille se faire photographier à ses côtés.
La Flamme a circulé à Gien et ailleurs dans un dispositif de sécurité exceptionnel sous la responsabilité de la préfète du département.
Des centaines de policiers et gendarmes ont entouré le passage de la Flamme.
La sécurisation du relais de la flamme a été fondée sur deux dispositifs coordonnés : une « bulle de sécurité » chargée de la surveillance rapprochée de la Flamme et de son porteur et un dispositif de sécurisation générale de l’itinéraire (anticipation, jalonnement, pilotage des convois …).
115 policiers et gendarmes dont certains du GIGN se sont relayés depuis Marseille pour accompagner et protéger la Flamme sur son trajet à travers la France jusqu’à Paris.
C’est dire que le porteur de la Flamme a bénéficié tel un chef d’État, d’une sécurité maximale et d’une protection rapprochée pendant son déplacement.
L’un des 12 gendarmes, garde du corps de Jules, lui a dit : « À Gien, nous avons connu l’un des meilleurs accueil depuis Marseille ».
Un grand souvenir pour Bertrand, Jules et tous les spectateurs de ce passage historique de la Flamme olympique dans le Loiret.
(photos avec Bertrand Deshayes, prises à Orléans, crédit : T. Hennequin / Département du Loiret