Elle vise à lutter contre les incivilités, les vols ou les dégradations mais aussi à maîtriser les flux routiers aux entrées de ville.
Si la vidéosurveillance répond à une demande générale, elle doit, au préalable, faire l’objet d’une étude approfondie des besoins et de leur implantation dans la commune. Le projet, présenté par la mairie, doit recevoir une autorisation officielle d’installation au terme de l’analyse du programme de vidéosurveillance.
Cette autorisation préfectorale est revenue en mairie au printemps dernier. Ce projet avait été travaillé pendant deux ans par la commission de sécurité présidée par l’adjoint Éric Bedu, soutenu par les référents sûreté de la Gendarmerie du Loiret et un spécialiste de la vidéoprotection, avant d’être voté par le conseil municipal.
Les emplacements ont été choisis en fonction des délits ou des méfaits déjà relevés dans ces zones.
L’autorisation des premières installations concerne 58 observations de vue en des points stratégiques de la commune, sachant qu’une caméra panoramique visionnant 4 endroits en même temps, compte pour 4 vues.
Préparation et phases de déploiement
Saisissant l’occasion des travaux du centre-bourg depuis plusieurs années, la commune a anticipé le déploiement des caméras en enfouissant, par avance, des réseaux de fibres reliés au centre de supervision installé à la mairie (CSU).
Une première phase d’installation d’une dizaine de caméras est actuellement en cours dans le cœur de ville, incluant la place Clemenceau et le secteur du Champ de Foire.
Début 2025, d’autres zones, comme la place Sainte-Anne, le Glacis et le carrefour de l’ancienne perception, seront couvertes. La suite du projet s’étendra sur trois à quatre ans pour inclure les dix axes routiers d’entrée et de sortie de la commune afin de mieux maîtriser les flux routiers.
Sécuriser et dissuader : des objectifs clairs
Le système vise à sécuriser les espaces publics, dissuader les actes de délinquance et d’incivilité pour rassurer les habitants en termes de sécurité.
Les services techniques, par exemple, observent régulièrement des dégradations de biens publics. Leur réparation coûte plus de 10.000 euros chaque année à la commune.
De même, les dépôts sauvages d’ordures ménagères, hors des points de collecte, feront l’objet d’une attention particulière.
Un usage conforme à la réglementation
La conservation des données recueillies suit la stricte réglementation préfectorale qui impose de ne pas dépasser un délai de trente jours. Le visionnage des images répond, lui aussi, à des règles précises. Il ne pourra être fait qu’aux seuls cas de nécessité impérative et effectué exclusivement par des personnels ou des élus habilités par la préfecture. À la différence des grandes agglomérations, il n’y aura personne, en permanence, derrière les écrans pour un visionnage en direct. L’enregistrement des images par les caméras, permettra, en différé, de rechercher, à une période donnée, la vision éventuelle d’un acte délictuel reconnu.
À terme, une couverture de plus de 50 caméras dans la ville et ses abords
Ce système, très attendu par les habitants, inclura plus de 50 caméras dans les années à venir et renforcera la sécurité sur tout le territoire communal.