Mardi soir, les autorités ont commémoré l’appel du général de Gaulle.
Les élus, porte-drapeaux et gendarmes se sont réunis devant le monument aux Morts pour écouter l’appel lu par Philippe Debenath, président du comité de la FNACA, et le message de la ministre des Anciens combattants prononcé par l’adjointe Catherine Bourgoin.
Extrait :
« Londres, le 18 juin 1940, 18 heures, au siège de la BBC. Au milieu de la débâcle, au cœur du plus atroce effondrement de notre histoire, une voix s’élève. Une autorité forgée dans l’apocalypse. Un Français parle aux Français. Un discours ciselé, 400 mots à peine, quelques brèves minutes qui permettent de poser les bases d’un relèvement et d’exorciser la compromission. Ce jour-là, le général de Gaulle fait entendre l’expression d’un refus, un simple « non », trois lettres d’une telle vitalité que la défaite n’avait pas réussi à entamer. Non, la France n’est pas seule. Non, la guerre n’est pas terminée. Non, il n’y a aucune raison, ni de cœur ni d’esprit, d’accepter l’armistice infamant ».