Créées en 1984, ces journées sont une occasion de redécouvrir le patrimoine de la commune.
L’histoire d’une commune ancre son présent et éclaire l’avenir. Et, rapportée par des connaisseurs elle devient passionnante. C’était le sentiment partagé du nombreux public venu écouter Guy Brucy et Christophe Joneau au temple et à Mantelot et Philippe Jarret et Guy Palluau au musée de la préhistoire et de l’histoire de Châtillon.
L’édifice religieux, situé rue Franche, date du XIIe siècle et abrite le temple protestant depuis 1821. Il servait au Moyen-Âge de grange dîmière aux seigneurs de Châtillon-sur-Loire, les moines de l’abbaye de Fleury avant d’être vendu comme bien national pendant la Révolution puis acheté en 1819 par le Consistoire protestant. Il devient officiellement temple en 1821 suivant la date du procès verbal de son inauguration le 8 juillet 1821. Six inscriptions bibliques sont inscrites sur les murs. La chaire du temple se détache au centre, entourée d’un hémicycle en bois. Accroché à la tribune, un tableau, appelé décalogue (1636) représente Moïse et les tables de la Loi.
Le musée retrace toute l’histoire de la commune depuis les temps préhistoriques jusqu’à nos jours par la présentation de nombreux vestiges, d’objets, de peintures et de photos de la commune.
Un concert de musique chorale donné dimanche après midi, par le quatuor Notes in Vox dans le temple protestant, grâce à l’association Castellio, a ravi les mélomanes. Le groupe briarois a interprété avec talent des oeuvres allant de la Renaissance à des compositions contemporaines où se croisaient Goudimel, Passereau, Bortniansky, Bruckner ou Jenkins.
La quarante et unième édition de ces journées européennes du patrimoine a été, une fois de plus, un succès comme dans tout le pays.