(Mais pas encore de fin).
Une histoire à rallonges. Le 14 juillet 2023, la route RD50 à l’entrée nord du pont de la Loire aux Combes s’affaissait laissant apparaître une cavité de 80 cm de diamètre et de 2,5 mètres de profondeur.
Une déviation sécurisée a été immédiatement mise en place par le Département en attendant la réfection de la chaussée et les études complémentaires menées par un bureau d’études hydrogéotechniques dépêché par lui.
Ces études ont permis de savoir que les massifs d’ancrage du pont n’avaient pas été impactés par cet affaissement lié à des infiltrations dans le sol composé de calcaire et d’argile.
Les sols sous la chaussée et alentour, au terme des résultats menés par un laboratoire, pendant plusieurs mois, ont été comblés par du grave calcaire au cours de l’année 2024.
Leur consolidation, après ces remblaiements, doit être complétée par des travaux d’injection d’un liant hydraulique à base de coulis de ciment sur plus de 18 mètres de profondeur au niveau d’une centaine d’endroits, en périphérie des massifs d’ancrage du versant nord du pont. La pression d’injection sera déterminée à chaque emplacement par les données géophysiques.
Ces derniers travaux, initialement prévus pour cet été, sont finalement reportés au début de l’an prochain. Le bureau d’études a, en effet, recommandé d’attendre encore quelques mois pour suivre l’évolution du tassement de la grave calcaire. Ce qui pourrait permettre de réduire le nombre d’endroits susceptibles de bénéficier des injections du liant hydraulique.
Le Département ne s’est guère fait prier à l’annonce de ces recommandations « Moins de sites à injecter réduirait de même le coût des opérations initialement prévu de 500.000 euros », précise Sandrine Eugène, directrice des Infrastructures au Département du Loiret, par ailleurs, « au regret d’imposer de tels délais à la circulation rendue difficile à l’entrée du pont ».
Les véhicules continueront donc de passer au ralenti pendant encore huit mois, au moins.
À suivre …