Reste à consolider les sols concernés, une autre affaire !

Les sondages, les forages, les analyses fines des sols prélevés et les observations faits depuis l’affaissement, le 14 juillet dernier, d’une partie de la route D50 à l’entrée du pont qui enjambe la Loire sont achevés. 

L’étude des sols, les investigations géophysiques et géotechniques ont eu comme objectifs de déterminer s’il existe des cavités sous le sol et la surface des zones décomprimées.

Les conclusions de ces analyses ont permis de noter qu’il n’y avait pas de vides francs dans le sol mais seulement des zones décomprimées justifiant une consolidation. Les tests à la fluorosceine qui colorent les eaux ont montré qu’il n’y avait pas d’écoulements entre les sols et la Loire.

La consolidation des sols se fera par des travaux d’injection d’un liant hydraulique à base de coulis de ciment sur plus de 18 mètres de profondeur sur une centaine de sites, en périphérie des massifs d’ancrage sur le versant nord du pont. La pression d’injection sera déterminée à chaque endroit par les données géophysiques. 

L’importance de ces travaux qui se monteront à plusieurs centaines de milliers d’euros contraint le conseil départemental à faire des appels d’offres en procédure d’urgence. Ce qui va prolonger sensiblement le délai des travaux qui ne débuteront sûrement pas avant les premiers mois de l’année 2024.

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