Affluence record, le 11 novembre, pour le dernier vide grenier de l’année, organisé par le comité des fêtes.
« À la brocante, à la brocante, on trouve toujours des choses charmantes… » chantait Charles Trenet qui aurait pu inspirer les très nombreux visiteurs de cette brocante ensoleillée et les soixante-dix exposants, levés dès l’aube pour installer leurs étals.
Les promeneurs à la recherche d’un objet rare ou insolite, trouvent et, parfois même, revendent ce qu’ils viennent d’acquérir sur le Champ de Foire. Quand, tout à coup, les yeux s’arrêtent sur un objet particulier et là, le chineur peut être envahi de souvenirs de son enfance, de jours heureux, de personnes aimées …
Au détour d’une allée, on croise Pierrot, un Parisien d’origine, désormais installé à Gien, qui propose une pochette de l’accordéoniste Jo Privat ou une photo encadrée d’André Verchuren, dédicacée par l’artiste. « Je suis un grand amateur d’accordéon et de danse, j’ai vécu 56 ans à Paris », confie-t-il. « J’ai fréquenté le Balajo, rue de Lappe, dans le XIᵉ arrondissement, un lieu mythique où je me rendais régulièrement de 1962 jusqu’à la fin des années 1970. J’en garde des souvenirs impérissables, des rencontres inoubliables, connues ou anonymes. »
Au milieu des stands, les flâneurs de ce mardi férié pouvaient s’arrêter à celui de la restauration où saucisses, merguez, andouillettes et frites côtoyaient les crêpes et les barbes à papa proposées par les Délices des gourmands avant un tour au manège, passage obligé des petits.
Pour l’histoire, le mot brocante qui date du XVIIe siècle, vient de l’italien barocante qui signifie marchandise de peu de valeur. La brocante désignait, à cette époque, le commerce d’objets de seconde main, souvent vendus par des colporteurs ou des marchands ambulants.
Le président Jean Hurtu qui a dû refuser des exposants tant la demande était forte, s’est félicité du succès de la manifestation en soulignant la réussite de cette édition « grâce à ses bénévoles. »
En attendant le marché de Noël organisé par le comité des fêtes qui se tiendra au gymnase Jean-Roblin, reprenons les paroles de la chanson de Charles Trenet :
« Deux brocanteurs dans un seul cœur
C’est le bonheur. »
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