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Retrouver un vieil ami, c’est toujours un grand plaisir. Strange, pour tous, c’en est un et depuis longtemps. Ça fait 21 ans que Germain Berton et sa formidable équipe de bénévoles nous invitent à découvrir chaque année de nouveaux talents et des groupes reconnus. L’an dernier, c’était le vingtième anniversaire mais, Covid oblige, le festival n’a pas eu lieu. Il a donc été dignement célébré cette année.

Le groupe La Phaze

La programmation était à la hauteur de l’événement marqué samedi soir par un superbe feu d’artifice qui a illuminé le centre de la ville et cette vingtième édition du festival Strange.

Comme trop souvent le premier soir, il a plu mais l’ambiance est restée chaude et festive. Tout le monde était venu pour écouter les musiciens, chanter et danser sur leurs rythmes endiablés. Et ils ont en eu jusqu’à plus-soif. Les groupes se sont enchainés avec succès dans un déluge de lumières et de fumées colorées particulièrement réussies.

Le groupe Outrage

Le son était d’excellente qualité pour ces bêtes de scène, tous superbes interprètes, et qui, pour la plupart, ont su interagir avec un public qui n’attendait que ça.

Le samedi soir, la foule était plus importante que la veille mais néanmoins en dessous de ce qui était souhaité par les organisateurs. Le climat incertain, la date choisie en période de rentrée des classes … ? La réponse à la question reste en suspens.

Parmi les groupes qui mériteraient tous d’être cités, on retiendra La Phaze, Outrage, Pogo Car Crash Control pour leurs musiciens remarquables et leur grande maitrise du rythme. Un coup de cœur pour Les P’tits fils de Jeanine qui, par leur bonne humeur, la qualité de leurs textes et leurs musiques, ont fait l’unanimité. À l’inverse de L’Opium du Peuple qui a un peu déçu par une prestation au goût d’inachevé.

Au total, deux soirées fantastiques qui ont réjoui les centaines de spectateurs bien nourris aux stands de restauration et de buvette qui ont fait le plein. Il faut dire que ce qui était servi était particulièrement bon. 

Roland Bernard et son ukulélé

Et à proximité des croustillants ukulélés de Roland Bernard qui joue avec dextérité de cet instrument hawaïen popularisé par Elvis Presley et plus récemment par Justin Bieber.

L’éclat du feu d’artifice qui a clôt la soirée de samedi était à l’image de Strange, grandiose.

Vivement l’édition de 2023.

Un festival , c’est pas du tout cuit, ça se prépare avec soin.
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