Trente comités loirétains de la FNACA ont participé à ce conseil départemental.

Ils avaient 20 ans entre 1952 et 1962. Appelés à servir leur pays, près de trois millions de soldats ont participé à la guerre d’Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc. Trente mille d’entre eux ne sont pas revenus et sont Morts pour la France en Afrique du Nord.

La Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie (FNACA) veut rappeler le souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie, accompagner les anciens combattants et leurs familles dans leurs droits et montrer un chemin à la jeunesse pour que la Paix entre les hommes soit l’objectif de chacun. Les évènements dramatiques de ces derniers jours au Proche-Orient et de ces derniers mois en Ukraine montrent combien tout reste encore, hélas, d’actualité. 

Le conseil départemental a débuté au gymnase Jean Roblin samedi matin par un discours du président local de la FNACA, Philippe Debenath qui a remercié le maire, Emmanuel Rat, et la commune de l’aide apportée à l’organisation de cette manifestation. Le président départemental, Bernard Piet, a ensuite rappelé les objectifs de la Fédération qui célèbre chaque 19 mars la fin des combats survenue en 1962. Le sous-Préfet Régis Castro, le maire Emmanuel Rat, la députée Mathilde Paris et Aude Denizot, conseillère départementale ont chacun exprimé leur soutien à l’action de tous les bénévoles de la FNACA avant que soient remises des médailles d’honneur à cinq anciens combattants dont Philippe Debenath. Le président Piet a, enfin, tenu à en remettre une à Emmanuel Rat en reconnaissance de son action et celle de la commune en faveur des anciens combattants.

Après cette réunion, les membres de la FNACA ont défilé vers le Monument aux morts précédés des porte-drapeaux et de l’Union musicale menée par Francis Charbonneaux. Les personnalités ont déposé des gerbes en souvenir des disparus avant d’écouter la lecture d’un poème écrit par quatre élèves du collège Pierre Dézarnaulds en 2008. 

Voici un extrait de ce poème intitulé L’appelé : 

Un matin, on m’a appelé,
Beaucoup d’hommes se sont rassemblés.
J’ai dû partir pour l’Algérie
En laissant ma famille et mes amis.
J’ai embarqué sur un bateau.
Je ne savais pas ce qui m’attendait là-haut.
À bord, le voyage était pénible
Et les conditions horribles.
Une fois arrivé à Alger, la chaleur m’a frappé.
Submergé par des impressions
J’ai trouvé la ville vraiment belle.
Mais la guerre a tout changé.

De nombreux Châtillonnais et des élus de la commune ont suivi cette cérémonie qui s’est clôturée au centre socio-culturel par un repas convivial.

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