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Deux jours de fête réussie pour les 1250 fans de musique punk, reggae et électro.

Ils sont tous venus. Entre amis, en famille, l’ambiance était à la joie vendredi et samedi soir 22 et 23 août à l’espace Gitton sur le Champ-de-Foire. L’Artscène et ses 70 bénévoles avaient, depuis une semaine, soigneusement préparé ce week-end pour offrir aux spectateurs une grande fête de la musique contemporaine et châtillonnaise.

Vendredi soir, une ambiance résolument punk

La première soirée a donné le ton du festival avec trois groupes aux univers bien marqués. Brigitte Bop a ouvert la soirée avec une énergie contagieuse mêlant punk et rock dans une ambiance survoltée. Le groupe Broken Bomb a ensuite fait monter ladrénaline par un cocktail explosif, avant que Poésie Zéro ne clôture la soirée d’un punk engagé.

Dans leurs paroles au ton ravageur comme le font tous les irrespectueux chanteurs de punk – ils sont attendus pour ça ! -, ils n’ont pas ménagé leurs attaques frontales à l’endroit des politiques de tous bords, de tous les systèmes en place à commencer par eux-mêmes dans un esprit d’autodérision dont ils sont coutumiers.

Quelques échanges houleux entre des festivaliers et une ancienne parlementaire présente au pied de la scène ont, hélas, marqué la fin de la prestation des chanteurs. « Très heureusement, tout est vite rentré dans l’ordre et le calme », a précisé le président Germain Berton dans le regret de cet incident, en rajoutant « Madame Mathilde Paris a pu, sans escorte, quitter tranquillement le festival qui s’achevait. »

Entre les concerts, lambiance était assurée par Lesplatines dOrléans qui faisait voyager le public dans les méandres classiques du rock et du ska des années 1970-80, assortis de morceaux plus récents.

Samedi soir, le voyage musical était plus éclectique

Une programmation plus conviviale et diversifiée attendait les 800 amateurs de musique bien rythmée. Le groupe reggae Maxxo a séduit la foule par sa bonne humeur, suivi des Los Très Puntos qui ont enflammé la scène par un rock effréné.

Mais le meilleur était encore à venir. Les Hilight Tribe, formation emblématique de la scène alternative, ont embarqué le public dans une expérience multisensorielle mêlant musique électronique et instruments acoustiques traditionnels d’une manière aussi unique que surprenante. Stéphanie et Antoine, un couple venu spécialement de Dijon pour assister au festival Strange ne l’ont pas regretté. « l’accueil était au top, les groupes de grande qualité, nos nuits au camping de Châtillon, très paisibles, c’était vraiment super ! »

Un festival aux multiples facettes

Entre les concerts, sur les deux jours, le public pouvait flâner parmi les stands proposant des tee-shirts avec le logo du festival, acheter des scoubidous fabriqués par le jeune Antoine et son copain Lenny ou de faire graver une photo sur du contreplaqué. Ceux qui le souhaitaient, pouvaient même se faire tatouer par les talentueuses Châtillonnaises Fiona et Océane.

Les bénévoles d’Artscène sont connus pour soigner leurs stands de restauration. Sandwichs aux goûts variés préparés par Christophe, François et leur équipe (tous les nommer est un vrai menu), frites, merguez et hot-dogs ont régalé petits et grands. Le Bar à vin d’Ugo Blondy et le stand Strange ont assuré des buvettes de qualité. Les Locaux s’motivent servaient de succulents gâteaux faits maison. Nous avons particulièrement apprécié le clafoutis aux mirabelles de Grace arrosé d’un délicieux vin chaud au gingembre ! Juste à côté, Jimmy Voos du Racing club châtillonnais de foot a épuisé toute sa réserve de pâte à crêpes dont il est devenu un grand spécialiste.

Linter-plateau du samedi, assuré par La Charcuterie musicale, a amusé les spectateurs avec des quiz musicaux interactifs.

« Cette 23ème édition de Strange qui a attiré 1250 spectateurs, a été  une réussite », s’est réjoui Germain Berton qui a remercié tous les bénévoles et la municipalité pour leur aide au bon déroulement du festival.

Vivement l’année prochaine !

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