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Les voix du groupe Kumisa ont enthousiasmé le public.

Du gospel à Châtillon. Ces chants religieux chrétiens apparus aux États-Unis au XIXème siècle rappellent la dure condition des esclaves afro-américains qui les entonnaient comme un cri de révolte musicale dans une Amérique raciste.

Ces chants continuent chaque dimanche, jusquà aujourdhui, à animer les offices religieux des églises évangéliques américaines.

À l’initiative du pasteur Georges Massengo Migambanou, de l’église Protestante unie de France, le groupe Kumisa, composé de quatre chanteurs et d’un musicien ont donné un émouvant concert au temple protestant de la ville.

Originaire de Brazzaville, au Congo, ce quintette talentueux a interprété des chants religieux dans le répertoire du gospel traditionnel. Le godspell, en vieil anglais signifie Évangile et fait référence au Nouveau Testament qui est le symbole d’une nouvelle naissance, d’une résurrection, de la grâce qui libère, en lien avec l’émancipation des esclaves.

Dès les premières notes, le temple endormi depuis de longues années s’est rempli d’une atmosphère chaleureuse et recueillie. Des titres emblématiques tels que Joshua Fit the Battle of Jericho, Oh Happy Day ou encore When the Saints Go Marching In ont résonné avec intensité sous la voûte de l’édifice religieux. Ces chants, bien connus, ont trouvé un écho particulier auprès du public, touché par ce message despérance et de joie.

Très vite, les spectateurs ont été emportés par l’énergie communicative du groupe. Debout, ils ont frappé des mains en cadence, repris les refrains et partagé un moment de communion et de fraternité.

À lissue du concert, le pasteur a tenu à remercier chaleureusement les chanteurs ainsi que lassemblée, pour leur présence. Il a également annoncé quun culte serait célébré le lendemain matin dans ce même lieu, en précisant son souhait dorganiser désormais quatre offices au temple par an.

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