La date des travaux de restauration du sol par injection n’est toujours pas fixée.
Comme ce fameux trou, les caisses du conseil départemental sont vides. Les études du sol, les moyens de le renforcer sont connus depuis longtemps mais le conseil tarde à engager les travaux. Et espère trouver une offre moins coûteuse que l’initiale élevée à près de 400.000 euros. La situation actuelle du sol est stable et ne présente pas de caractère d’urgence. La circulation à l’entrée du pont est difficile mais elle se fait quand même. Et réduit – un peu – le passage des poids lourds.
« L’ouverture des plis par la commission d’appel d’offres devrait se faire à la fin du printemps et les travaux engagés au cours de l’été. » espère la directrice des infrastructures du département, Sandrine Eugène.
Le conseil départemental, étranglé par les coupes budgétaires de l’État, a déjà été contraint de supprimer plus de 40% de son budget d’entretien de la voirie du département en 2025. L’avenir est sombre.
Un article du quotidien Le Monde, daté du 4 mai, était titré :
A Bonny-sur-Loire, un pont à l’agonie et des collectivités locales démunies : « Cela nous inquiète car les gens empruntent ce viaduc en permanence. »
« En 2017, le Centre public d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement [Cerema] nous a alertés sur la mauvaise qualité des aciers des ponts de Châtillon-sur-Loire et de Bonny-sur-Loire.», explique Sylvain Déjardin, responsable du service études et travaux de la direction des infrastructures du département.
En 2021, nouvelle alerte du Cerema sur l’état de la structure bonnychonne : des câbles se sont brisés. Mais les travaux sont néanmoins repoussés, des portiques sont installés pour interdire le passage aux poids lourds.
Le conseil départemental dit ne pas pouvoir faire face à toutes les dépenses : « On estime le coût de la consolidation de la berge à plus de 4 millions d’euros et la réfection du pont de Bonny entre 25 millions et 45 millions d’euros, c’est trop important pour notre collectivité, remarque Hervé Gaurat, vice-président chargé des mobilités. Si tout va bien, on ne pourra pas entamer les travaux du pont avant 2028, compte tenu des difficultés financières que nous rencontrons. L’État ne peut nous laisser seuls.»
Ces observations préoccupantes du quotidien parisien concernant l’indispensable réfection du pont qui relie Beaulieu et Bonny nous rappellent combien l’anticipation et l’énergique influence d’Emmanuel Rat auprès du conseil départemental bien avant 2017 ont été bénéfiques pour la restauration du pont de Châtillon, rouvert à la circulation en 2022.
Il ne nous reste donc plus qu’à se montrer patient pour le trou sur la RD50 à l’entrée du pont …
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