Gérard Galfano, maire, les élus, la gendarmerie, les porte-drapeaux, le président du comité de la FNACA, les anciens combattants et la fille de déportés châtillonnais, Renée-Claude Contreau-Montembault se sont rendus au monument aux morts dimanche en fin de matinée.
Une cérémonie qui honore, chaque dernier dimanche d’avril, la mémoire de tous les déportés et rend hommage à leur sacrifice. Des messages officiels ont été lus ainsi qu’un dépôt de gerbe.
Extrait du message des associations de déportés, lu par le président Philippe Debenath :
« Au printemps 1945, il y a 80 ans, la progression des armées alliées mettait progressivement un terme à ce qui fut l’univers concentrationnaire nazi. Depuis quelques années, le 27 janvier, anniversaire de la libération d’Auschwitz, est devenu le symbole de la commémoration de la Shoah. Cependant cette date ne marqua ni le commencement ni le terme de la libération des camps. La fin des souffrances était encore éloignée pour tous les détenus en vie.
En effet, près de 300.000 détenus des camps de concentration périrent dans des conditions effroyables, soit plus du tiers de l’effectif encore présent dans les camps en janvier 1945. Le retour des déportés à la liberté ne peut être dissocié de ces épisodes d’évacuation, de ces « marches de la mort », ni des drames et massacres qui les ont accompagnés ».
Extrait du message officiel de Patricia Mirallès ministre déléguée auprès du ministre des Armées chargée des Anciens combattants et de la mémoire, lu par l’adjoint Catherine Bourgoin :
« Chaque année, le dernier dimanche d’avril, la République se recueille. Elle se recueille pour nommer les absents, pour rendre justice aux visages effacés, pour transmettre aux vivants ce que la mémoire seule peut sauver de l’oubli.
Aujourd’hui, nous commémorons une blessure qui a failli emporter le Vieux Continent. Une blessure infligée à l’humanité tout entière, au cœur même de l’Europe. Elle nous rappelle que sur nos terres, dans ce siècle encore très proche, l’homme a pu devenir le bourreau, l’assassin, le visage répugnant de la barbarie déchainée.
Ils furent des millions, arrachés à leurs vies, à leurs maisons, à leurs familles. Juifs, résistants, opposants politiques, otages, homosexuels, Tsiganes, témoins de Jéhovah, handicapés, réfractaires. Tous furent broyés dans les rouages d’un système organisé pour déshumaniser, avilir, faire disparaître.
Aujourd’hui, beaucoup de nos concitoyens ont en mémoire l’étoile jaune cousue sur la poitrine des Juifs. Chez eux, dans la rue, jusqu’au fond des camps, ils n’ont pu s’en débarrasser » .
Une gerbe ainsi qu’un bouquet ont été déposés. Une minute de silence a clôturé la cérémonie.



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