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La mairie restaure l’appareil de distillation fermé depuis l’an 2000.

Gérard Galfano, le premier adjoint, et son équipe de la commission des travaux aidés des services techniques de la commune travaillent à cette restauration depuis plusieurs mois.

Le bâtiment s’altérait lentement quand la commune a décidé de remettre en valeur ce patrimoine, souvenir de l’époque révolue de la distillation du vin réservée aux bouilleurs de cru.

Ce privilège, réservé aux propriétaires de vignes ou de vergers, se transmettait de père en fils et permettait de produire de l’alcool pour sa consommation personnelle.

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L’alambic de la place du Champ de Foire a été créé en 1920 par le syndicat des viticulteurs et agriculteurs du canton de Châtillon-sur-Loire. La composition de son premier bureau fait résonner des noms connus et encore portés dans la ville : 

Jules Darbier, président, Émile Fronteau et Paul Chevallier, vice-présidents, Auguste Bordeau et Alexandre Berton, secrétaires, Camille Dumont et Auguste Chamaillard, trésoriers, Flavien Bualé, François Brague, Émile Huet, Joseph Letourneau, Alphonse Tartinville, Octave Gateau, Jules Gaboret et Louis Batton, administrateurs.

Pendant tout le vingtième siècle ces distillateurs et leurs descendants se sont activés à l’alambic. 

Il est composé de trois vases de 400 litres chacun fabriqués en 1920 par l’entreprise Deroy située à l’époque rue du Théâtre à Paris.

La restauration avance bien. Une baie vitrée a été posée en avril dernier. Mais l’intérieur du local justifie encore d’un grand nettoyage. Les murs doivent être repeints, les vases astiqués, les portes remplacées et le mur extérieur crépi. Le premier adjoint et son équipe s’y activent tous les samedis depuis plusieurs mois.

« Nous avons encore beaucoup de travail avant que l’alambic ne soit ouvert au public » rajoute Gérard Galfano, bien content de valoriser ce patrimoine en plein centre de la commune.

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