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Inauguration de la chapelle, messe à l’église et curée froide au camping, un riche programme !

Des sonneurs de trompes de chasse, des équipages de chasse à courre en grande tenue, une meute de chiens entouraient la célébration de la Saint Hubert.

Tout a commencé dimanche matin devant la chapelle Saint Hubert restaurée. Gérard Galfano a ouvert la cérémonie par un discours où il a rappelé l’engagement du maire, Emmanuel Rat, dans cette restauration qu’il a ardemment soutenue. Le premier adjoint a, ensuite, évoqué l’historique de la restauration de cette chapelle qui figurait déjà sur le terrier de l’an 1502. Il a enfin remercié tous les intervenants à ces travaux avant d’inviter les nombreux élus présents à couper le ruban tricolore.

Pauline Martin, sénatrice, Francis Camal, vice-président du conseil départemental, Aude Denizot, conseillère départementale, Mathilde Paris, conseillère régionale, Michel Lechauve, récemment élu président de la communauté de communes Berry-Loire-Puisaye à la suite d’Emmanuel Rat, les élus de Châtillon et des communes voisines ont ainsi inauguré la chapelle Saint Hubert.

Les trompes de chasse du Bien-Aller Briarois ont accompagné l’événement.

De nombreux Châtillonnais ont suivi la manifestation. Parmi eux, Lucette Rat à qui la sénatrice du Loiret a eu l’élégance de remettre un morceau du ruban tricolore à l’intention du maire, actuellement hospitalisé. Une attention appréciée de l’épouse du premier magistrat de la ville.

La foule a, ensuite et sous la pluie, gagné l’église Saint Maurice où l’abbé Serge Carré a célébré la messe traditionnelle de la Saint Hubert. Une fois les bancs remplis de monde, l’abbé s’est rendu sur le parvis de l’église où il a béni les chiens qui sont entrés entourés des sonneurs. Ceux-ci ont fait résonner leurs cors dans l’édifice religieux.

L’adjointe Catherine Bourgoin, dans un discours émouvant, a remercié tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette manifestation. « Que vous soyez chasseurs, amoureux de la nature ou simplement venus participer à cet événement, c’est votre présence qui fait de cette fête un moment de partage, de fraternité et de joie. À tous, une bonne fête de la Saint-Hubert ». L’église était particulièrement embellie par un décor de chasse et de nature au pied de l’autel.

Après la messe, la troupe s’est rendue sur le site du camping pour une curée froide donnée par l’équipage du marquis d’Harcourt à la tête du Rallye de Vouzeron. Invités par la Com-com, de même que les sonneurs du Bien Aller Briarois, ils ont offert le spectacle impressionnant d’une curée qui associe cavaliers, veneurs, chiens et sonneurs.

Une curée, c’est quoi ? C’est un moment important pour les chiens de chasse à la fin d’une chasse à courre et qui date du XIème siècle. Deux types de curée sont possibles. Soit une curée chaude soit une curée froide. La première se déroule à la fin de la chasse. Elle est l’occasion pour les chiens de manger les abats des bêtes tuées durant la chasse. Ces morceaux de viande sont présentés sur le cuir des bêtes abattues d’où le nom de cuirée au Moyen Âge puis de curée, par la suite.

La curée froide est moins sanglante. Le veneur présente la peau d’un cerf tandis que les chiens s’affairent en cercle autour du cuir de la bête, au son des cors de chasse.

Dans le vallon derrière le camping et sous une pluie battante, les équipages à cheval sont arrivés de loin, et à plusieurs reprises, avec la meute de chiens à proximité du veneur qui agitait une peau de cerf qu’il tenait par ses bois. Le tout rythmé par les sonneurs dans une chorégraphie très précise.

Les spectateurs, heureusement à l’abri sur les terrasses des mobil-homes, ont suivi avec enthousiasme le spectacle avant de passer à table où un excellent déjeuner, offert par la commune et servi par le traiteur Bonnard a permis aux invités de se réchauffer.

Une Saint Hubert mémorable.

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